Les cours de récréation d’hier : un espace sous-exploité
La cour de récréation au XIXe siècle : discipline et surveillance
Durant le XIXe siècle, les établissements scolaires étaient majoritairement austères, avec des espaces extérieurs réduits au strict minimum. La cour de récréation, si elle existait, n’était souvent qu’un terrain nu, sans aménagement particulier. L’objectif principal était d’assurer la discipline et la surveillance des élèves. Le jeu n’était pas encouragé et les moments de récréation étaient davantage perçus comme une pause nécessaire à la reprise des cours.
L’éducation était centrée sur la rigueur et la transmission des connaissances, laissant peu de place à une approche holistique du développement de l’enfant.
Début du XXe siècle : émergence d’une approche plus souple
Avec l’essor des sciences de l’éducation et de la psychologie du développement au début du XXe siècle, notamment grâce aux travaux de Maria Montessori et de John Dewey, le jeu commence à être reconnu comme un élément essentiel dans l’apprentissage de l’enfant. L’idée que les moments de pause favorisent la concentration et la productivité en classe se répand progressivement.
Les écoles commencent alors à inclure des équipements simples dans leurs cours de récréation, tels que des bancs, des cerceaux ou des ballons, permettant aux enfants de bouger et d’interagir socialement.
